c’est quand on pense à la mort qu’on pense parfois à la vie à ce truc au fond qui dort, qui fait bouger ton zizi, ta trompette de phaloppe. ta baguette de batterie qui danse qui danse (et redanse) une danse de l’agonie. l’hallali dans son carrosse doré de soies et de cuirs. une coupe en verre, avec à boire et un vieux fruit. un crane qu’on accroche sur le mur de la cuisine. Avec des trucs un peu moches. tout ça pour décorer la vie.

Cette pute de vie qui vote fn et qui toujours te sourit. cette vie de froid qui t’amène au boulot tous les lundis. on a piraté ton système. aller (hip)hop c’est (re)parti. pute de vie pute de vie, de connasse de salope. si elle devait être arabe ce serait sa faute.

car la vie comme tu sais, elle a un travail, c’est de tous les matins te piquer dans les entrailles. lentement. doucement. grignoter tes cellules pendant que toi tranquillement tu te dores la pilule. son boulot, à la vie, il est assez banal. oui, la vie dans la vie elle te fout horizontal. puis la vie de toute façon elle encule tout à l’horizon.

pute de vie, pute de vie, de connasse de salope, Comme si c’était sa faute si en plus elle était moche. Tellement moche que la pauvre a jamais pu se marier, engendrer des sales mioches qui vont à leur tour engendrer, une bande de sales mioches qui vont à leur tour engendrer,

ce qui raisonne sous ta cloche et qui pense juste à bouffer. à s’en foutre dans les poches sans jamais s’arrêter. pour la vie, car la vie, dans la vie a l’envie de ne jamais te lâcher.

pute de vie, pute de vie, de connasse de salope, vas-y montre un peu voir la gueule de ta famille…