comprendre et aimer. Mal, parce qu’on ne s’aime que mal. Qui est ce qu’on aime d’ailleurs. Souvent c’est une image. Comme un mirage inaccessible. De toute façon ça n’existe pas l’amour. Pour la simple raison qu’il n’y a pas de place pour ça dans la réalité. On ne peux pas aimer. On peut écouter, accompagner, danser ou manger et même baiser mais on peut pas aimer. Ça n’existe pas l’amour. L’amour c’est mortel. Ça s’efface. Il n’y pas d’histoire d’amour. Il n’y a que des livres et des films. Et trop d’informations. Aimer c’est fatiguant, ça demande de l’organisation. Le travail aussi d’ailleurs et quand on a pas de travail, on s’occupe. On doit y travailler. Quand on aime c’est pareil, on se crée une image et on s’y accroche. Parfois la vie offre des images si belles qu’elles sont trop grandes pour s’y accrocher. Alors elles débordent et on pense qu’on aime. Et on veut aimer. Et aimer ça demande de l’organisation, du temps. Aimer la musique c’est compliqué par exemple. Ça sonne faux. Aimer taper sur des choses qui font du bruit. Aimer la bière. Aimer dormir.

Bonne nuit.