tu m’as laissé sur place. y a plus rien qui dépasse. chuis tout seul dans le noir. et j’aimerais pouvoir voir. une lumière qui chante, qui danse au bout d’un fil. suspendue au plafond comme un gros saucisson.
au bout du fil au bout du fil électrique
bien plus pratique que le courrier, stylo, papier. c’est rien qu’un clic qui nous amène au bout du monde et nous fait voir un tas de blondes sur un petit bout de plastique qui brille, lueur fantomatique. un bout de ciel, enfermé, dans un tout petit carré à qui on va faire une bise, et le brancher sur la prise,
au bout du fil au bout du fil électrique
ergonomique, pour nous parler, nous rassurer,
c’est fantastique.